vendredi 2 décembre 2016

Les personnes qui entrent dans notre vie sont notre miroir


N’est-ce pas fascinant de savoir que vous pouvez apprendre à vous connaître grâce au reflet que les autres vous renvoient ?
La théorie du miroir est un outil très puissant qui nous permet d’évoluer grâce à nos relations. Selon moi c’est l’outil le plus efficace pour devenir conscients de qui nous sommes réellement. Encore faut-il savoir et avoir envie de l’utiliser a bon escient.
Il nous est souvent difficile d’admettre et reconnaître que l’autre puisse être notre miroir surtout lorsqu’il se comporte d’une manière qui nous offusque. Comment l’autre peut-il l’être alors que nous trouvons justement son comportement désobligeant ou déplacé ? Nous n’oserions certainement pas nous comporter de la sorte, nous ! Et pourtant l’autre nous renvoie véritablement notre reflet. Il s’avère simplement que nous n’en sommes pas conscients et que la plupart d’entre nous ne savons pas interpréter cette approche. Généralement, nous avons plutôt tendance à accuser l’autre et à vouloir le changer lorsqu’il nous dérange, plutôt que d’utiliser cette occasion pour apprendre à nous connaître à travers le reflet qu’il nous renvoie.
Lorsque vous vous regardez dans un miroir et que vous y voyez un aspect de vous qui vous dérange – comme par exemple, le fait de trouver votre corps disgracieux, ou des boutons sur votre visage, ou une peau ridée – cela ne vous viendrait certainement pas à l’esprit de jeter votre miroir ou de le briser car vous savez que cela ne changerait rien aux aspects que vous venez de constater en vous. C’est pourtant ce que nous faisons la plupart du temps lorsqu’une personne nous dérange. Elle est notre miroir mais nous rejetons ce que nous voyons en elle et qui est pourtant notre reflet. En faisant cela nous ne réglons rien et l’aspect qu’elle nous renvoie et que nous possédons ne s’effacera pas pour autant. Au contraire, il continuera de persister à travers le reflet que nous renvoie cette personne ou à travers d’autres personnes à qui nous dérangerons de la même manière.
Pour comprendre cette théorie il est nécessaire d’intégrer que ce n’est pas le comportement de l’autre qui est notre miroir mais l’aspect en lui qui nous dérange. C’est ce que nous lui reprochons au niveau du ÊTRE et non au niveau du FAIRE qui est notre reflet.
Nous possédons naturellement ce même aspect et très souvent nous nous contrôlons pour ne pas le montrer parce que selon notre système de valeur ce n’est pas correct d’Être ainsi, c’est ce que nous avons appris et que nous avons reçu comme enseignement.
En fait, il n’y a rien que nous ne puissions voir chez l’autre qui n’existe pas en nous et ce que nous voyons chez l’autre est encore plus accentué chez nous. Tout ce que nous voyons à l’extérieur de nous est un reflet de ce qui se passe à l’intérieur de nous.

Les aspects que nous n’aimons pas chez l’autre, nous ne les aimons pas non plus en nous. Nous avons besoin d’apprendre à devenir conscients et à aimer ces aspects en nous. Lorsque nous les aimerons en nous, nous les aimerons aussi chez les autres et les autres ne nous dérangeront plus. Nous ne remarquerons même plus ces aspects chez les autres. Nous sommes tous ici pour apprendre à nous aimer totalement et inconditionnellement, c’est-à-dire, tels que nous sommes, avec nos aspects sombres et nos aspects lumineux. C’est le seul moyen pour parvenir à la transformation. Nous ne pouvons rien transformer en nous sans en être d’abord devenus conscients, puis, l’accepter. C’est à partir de cette attitude que notre vision de la vie se transforme de manière extraordinaire.
La raison pour laquelle nous ne voulons pas admettre et accepter que l’autre nous renvoie un reflet de nous-mêmes c’est parce que nous sommes persuadés que cette attitude fait de nous des êtres meilleurs que nous ne pensons l’être en réalité. Nous nous mentons à nous-mêmes ! Nous nous faisons croire que nous sommes meilleurs que ce que nous voyons chez l’autre mais ce n’est qu’une illusion et tant que nous continuerons dans cette inconscience nous n’effaceront pas notre souffrance. Cette attitude nous garde prisonniers de notre souffrance et ne donne aucun résultat. Nous souffrons parce que nous nous renions. Tant que nous n’aimerons pas ces aspects en nous que nous rejetons, notre souffrance ne fera que grandir. Ne pas vouloir voir l’aspect que l’autre nous renvoie c’est se renier et nous le faisons parce que nous avons des peurs. Nous avons peur d’être jugés, peur de déplaire, peur d’être abandonnés, peur d’être rejetés, peur d’être ridicules, etc. Plutôt que de fuir nos peurs, il est nécessaire d’en devenir conscients, de les reconnaître et les affronter.
Lorsque votre partenaire vous dérange, demandez-vous ce que vous lui reprochez, non pas au niveau de son comportement, mais de ce qu’il EST , selon vous, lorsqu’il se comporte ainsi. La réponse que vous trouverez à ce questionnement est l’aspect que vous possédez, vous aussi. Cet aspect vous l’avez soit envers vous-mêmes, soit envers d’autres personnes, ou les deux à la fois et vous pouvez avoir cet aspect dans divers domaines et dans toute sorte de relations. Une fois que vous l’aurez reconnu, demandez-vous qu’elle est la peur inconsciente qui vous empêche de reconnaître cet aspect en vous et de l’assumer. Vous comprendrez alors pourquoi vous rejetez autant cet aspect. Ensuite essayez de vous souvenir et de devenir conscient d’une circonstance où vous avez eu ce même aspect et vérifiez quelle était votre motivation dans cette circonstance. Cela vous permettra de comprendre que la personne qui est votre miroir a elle aussi une motivation personnelle à se comporter ainsi avec vous et qu’elle n’a pas intentionnellement prévu de vous blesser.
Voici un exemple qui illustre bien cette approche : j’ai souvent attiré des partenaires à qui je reprochais leurs comportements démontrant qu’ils ne voulaient pas s’engager dans une relation durable avec moi. Un de ces comportements étaient notamment le fait qu’ils commençaient par me séduire mais qu’après la phase de séduction, lorsque j’étais prête à m’engager dans la relation, ils commençaient à prendre leur distance et c’était à ce moment là que je m’accrochais à eux de peur d’être abandonnée. Je leur reprochais donc d’ÊTRE des hommes immatures et je ne voulais pas voir que j’étais moi-même une femme immature lorsque je m’accrochai à eux.
Je le faisais parce que j’avais peur de les perdre, peur d’être abandonnée, mais je n’en était pas consciente et surtout je ne voulais pas reconnaître ni assumer cette peur en moi. Nous avons peur d’affronter nos peurs, c’est pourquoi nous les occultons. Une fois que j’en ai pris conscience et que j’ai assumé cet aspect en moi – le fait que j’étais une femme immature quand je m’accrochai – je me suis demandée quelle était ma motivation dans mon comportement et j’ai réalisé que c’était mon besoin d’Être sécurisée par mon partenaire et de fuir ma peur d’être abandonnée. En réalité mon véritable besoin était d’Être sécurisée par moi-même car aucune personne autre que nous-mêmes ne peut nous sécuriser.
C’est en questionnant de nombreux hommes ayant vécu ce genre de situation que j’ai réalisé que leur motivation dans leur comportement était également un besoin d’être sécurisés, non pas par leur partenaires, mais par rapport au fait de conserver leur liberté. Ils n’ont donc pas ce comportement avec l’intention de nous blesser mais pour répondre à leur besoins.
J’ai alors compris que l’autre est notre miroir, dans le sens où il nous montre un aspect de nous dont nous ne sommes pas conscients et que nous renions mais également dans le sens où il se permet d’agir comme nous aimerions le faire et dont nous nous donnons pas ce droit à cause de nos peurs. 
Nous nous empêchons donc d’ÊTRE qui nous sommes réellement dans le moment présent. Nous faisons cela parce qu’à ce moment là nous ne sommes pas qui nous aimerions ÊTRE et nous croyons que c’est en agissant ainsi que nous finirons par le devenir. Mais c’est tout l’inverse qui se produit ! Et c’est un cercle vicieux qui se répète sans cesse dans notre Vie car nous utilisons toujours le même procédé qui ne fonctionne pas. Nous avons beau constater que ça ne fonctionne pas, nous continuons de nous comporter comme nous l’avons toujours fait. 
Sachez que le seul moyen pour devenir ce que vous voulez ÊTRE c’est d’abord d’accepter d’ÊTRE ce que vous ne voulez pas ÊTRE. Il n’y a pas de transformation sans acceptation ! Vous devrez d’abord devenir conscient de qui vous êtes maintenant. Vous aimer et vous accepter tel que vous êtes maintenant, pour pouvoir devenir qui vous voulez ÊTRE.
Ce travail n’est possible que grâce au miroir qui nous reflète qui nous sommes dans l’instant présent. Voilà pourquoi la Vie nous envoie sans cesse nos propres reflets par le biais de personnes qui nous sont proches ou par des personnes qui croisent notre route parfois uniquement dans cet objectif. Et dans chaque histoire le mot de la fin revient encore et toujours à l’AMOUR ! L’Amour que nous avons pour nous-mêmes. Aimons-nous tels que nous sommes !


cet article a été écrit par Cristina Marques

jeudi 1 décembre 2016

Un sapin de Noël original à faire soi-même

Un sapin de Noël original sans épines que les enfants comme les adultes prendront plaisir à réaliser de leurs mains. C’est aussi l’occasion de recycler quelques décorations de noël des années précédentes. Ce sapin pliable fait maison a décidément bien des atouts pour plaire.


Anne, du blog Überall & Nirgendwo, propose de réaliser un sapin pliable, un sympathique arbre de Noël transportable idéal pour les citadins. Compact et facile à ranger, il permet de fêter Noël n’importe où.
Alors, allez-vous renoncez vous aussi au sapin de Noël classique? Ou profiterez-vous simplement de cette belle occasion d’occuper vos enfants quelques heures, à créer de leurs mains le sapin qui viendra ensuite compléter les décorations de la maison?

1 – Rassemblez quelques bâtons

Quittez vos pantoufles et sortez dans les bois pour ramasser des branches ! Une balade en forêt est l’occasion idéale de réunir les éléments qui vous serviront à fabriquer votre arbre de Noël pliant.
Une dizaine de bâtons convient pour un petit modèle, jusqu’à une vingtaine de branches pour les plus ambitieux. Attention toutefois au poids total de votre sapin terminé.

2 – Raccourcir les morceaux de bois

Coupez les morceaux de bois à la longueur appropriée avec, selon leur épaisseur, un sécateur ou une petite scie.
Pour vous aider, disposez les bâton alignés devant vous, en les espaçant un peu.
Puis tracez à la craie chaque branche afin de tracer la forme générale d’un sapin de Noël.
Astuce : les branches les plus épaisses trouvent naturellement leur place vers le bas du sapin, placez les plus fines vers le haut, votre sapin n’en sera que plus joli.

3 – Fixer les branches entre elles

Attachez ensemble les morceaux de bois à l’aide d’une ficelle résistante. Prévoyez une boucle au sommet qui permettra de suspendre l’arbre de Noël.

4 – Coller boules et guirlandes

Vous pouvez à présent fixer sur les branches, au pistolet à colle chaude, les décorations de Noël de votre choix. Ce mode de fixation aura l’avantage de maintenir les décoration en place au moment ou vous déplacerez, ou rangerez votre sapin. Notez toutefois qu’il est possible d’opter pour une fixation classique et démontable à souhait, en utilisant du fil de couture, de la laine, du fil de fer plastifié (celui utilisé pour fermer les sachets congélation), etc…

5 – Mettez votre touche personnelle

Les boules et guirlandes c’est bien, mais ce ne sont certainement pas les seuls éléments de décoration pouvant mettre votre arbre en valeur. Les matières colorées, brillantes ou soyeuses… une multitudes de matériaux peuvent être détournés de leur usage afin d’embellir votre arbre de noël. Quelques nœuds de jolie ficelle ou rubans et encore quelques étoiles de feutrine blanche sont faciles à confectionner. Donnez-vous-en à cœur joie et décorez le sapin comme bon vous semble ! 

sapin de noël original

5 –
 BRAVO ! VOUS AVEZ TERMINÉ !

Voici quelques exemples de réalisations de sapin de Noël  en bois. Peut-être y trouverez vous l’inspiration ?

Source : dawanda.com et le Überall & Nirgendwo