jeudi 30 juin 2016

Lorsque quelqu'un vous quitte, ce n'est pas obligatoirement une perte

Lorsque quelqu’un vous quitte, ce n’est pas obligatoirement une perte

Quand quelque chose est brisé, il faut le réparer ou tout du moins essayer. C’est ce qu’on nous a toujours appris, pendant notre scolarité mais aussi nos parents. Et si ce n’était pas la vraie solution ? Et si au lieu de réparer, on allait chercher mieux ? Dans les relations humaines, il est parfois préférable d’oublier ce qui a été, pour aller vers plus gratifiant.
S’il est si difficile de laisser quelqu’un partir, c’est  parce que nous vivons dans une société qui voit la solitude et le célibat comme quelque chose de mauvais. Parfois, nous essayons désespérément de retenir les gens, même lorsqu’ils ont largement dépassé les bornes, on reste accroché aux raisons pour lesquelles ils ont fait irruption dans notre vie…

On nous conditionne et on nous fait croire que rien de positif ne peut nous arriver quand quelqu’un nous quitte, qu’il était tout pour nous. On nous dit souvent qu’une personne qui sort de notre vie est une perte, or chaque amitié et chaque relation d’amour est une leçon, donc au lieu d’être tristes à cause des gens qui nous délaissent, nous devrions plutôt célébrer celles qui restent.
Lorsque quelqu’un nous quitte, nous nous sentons mal. C’est peut-être même un des sentiments les plus douloureux à supporter. Ce n’est qu’au fil du temps que la douleur s’estompe et que l’on ouvre les yeux. On s’aperçoit alors que nous n’avons plus besoin de cette personne.
Toutes les bonnes choses ont une fin et cela pour laisser la place à d’autres encore bien meilleures ! Il suffit de s’en convaincre pour pouvoir appréhender la vie sereinement et vivre une séparation de façon moins cruelle. Nos croyances sont importantes car si l’on considère le départ d’une personne comme négatif, on finit par le vivre comme une perte. Et l’inverse est aussi vrai.
Il faut être convaincu que tout arrive pour une raison, peu importe les circonstances. On peut croire que cela est difficile lorsque l’on se sépare, mais même les choses qui semblent en apparence épouvantables, ont une explication. Et presque à chaque fois, cette explication génère du positif. Alors armez vous de patience!
Lorsque quelqu’un vous quitte, ce n’est pas obligatoirement une perte
Les séparations sont souvent douloureuses. On ressent de la tristesse, du chagrin et des regrets, mais chaque perte nous emmène sur un chemin qui nous rend plus forts. La première chose à faire pour se sentir mieux est de se convaincre que le meilleur est toujours à venir et de positiver. La vie est comme un boomerang : elle nous renvoie toujours ce qu’on lui donne.
Il est totalement inutile de perdre son temps et son énergie dans la tristesse, le regret, et de ce fait de ne plus avancer. La vie est un perpétuel recommencement. Des personnes entrent dans notre vie et aussi en sortent. Ils viennent pour une raison et en sortent certainement pour une autre meilleure. Ce n’est pas la fin du monde si quelqu’un nous quitte. Cette personne va découvrir de nouveaux horizons et nous laisser la possibilité d’en découvrir aussi .
Souvent, au final certaines relations qui se terminent sont bénéfiques voire salutaires. Il est préférable de vivre une séparation lorsque l‘autre ne nous respecte plus, nous blesse ou nous fait du tort. Il vaut mieux laisser partir l’autre lorsqu’on vit dans une angoisse permanente et une inquiétude de tous les instants. Dans ce moment là, il faut écouter son instinct et lui faire confiance. Il a le pouvoir de discerner le bon du mauvais et de décider qui peut rester et qui doit partir.
Nous sommes faits pour rencontrer de nouvelles personnes. Nous sommes conçus pour explorer, découvrir et grandir, et ne pas être freinés par des gens qui nous briment.
Si quelqu’un vient de vous quitter, au lieu de vous sentir brisé en mille morceaux, pensez plutôt au sentiment de tristesse et à la douleur qu’elle vous a fait. La vie est trop courte pour ne pas être heureux. Vous devez apprendre à vous entourer de personnes qui comptent. Vous devez aussi accepter que d’autres sortent de votre vie. Ils deviendront des étrangers et feront partie de vos souvenirs, mais vous ne devez jamais vous sentir coupables d’éliminer les personnes toxiques de nos vies. Personne n’a le droit de vous empoisonner avec sa négativité et ses doutes. Laissez partir ce genre de personnes est sûrement la meilleure chose à faire. Il est important de penser d’abord à soi et à son bien-être, et le plus tôt sera le mieux. La séparation ne doit pas être vécue comme un échec car, après tout, vos moments douloureux ne vous définissent pas. Votre manière de les appréhender et de les vivre s’en charge.

mercredi 29 juin 2016

La méditation pour les enfants: ils en redemandent

Il existe un bon outil pour l’initiation : la méthode de méditation de pleine conscience à destination des enfants dès 7 ans et des ados, de la psychologue et psychothérapeute Jeanne Siaud-Facchin. Les trois exercices présentés ici sont issus de cette méthode.
Vous pouvez proposer ces exercices aux enfants qui en ressentiront les bienfaits immédiatement. Vous aussi pourrez constater que des choses peuvent créer beaucoup de changements positifs en peu de temps.
Alors : suivez le guide…

1 – La météo intérieure pour se relier à soi

Cet exercice est le premier à mettre en place lors d’une séance de méditation pour un enfant. Il peut aussi être réalisé n’importe quand. Posez cette question à votre enfant :
Quel temps fait-il à l’intérieur de toi ?

Les enfants n’ont aucun mal à trouver des mots liés à la météo pour décrire ce qu’ils ressentent au fond d’eux-mêmes ; pour traduire leurs émotions, leurs pensées et leurs sensations physiques. Nous parlons souvent de la météo au quotidien avec eux, ou les enfants entre eux ; la pluie et le beau temps, le vent et les nuages, le chaud, le froid sont autant de notions connues, repérées, qui provoquent des réactions et des sensations au niveau du corps comme de l’esprit.
Quand on lui pose la question, il s’interroge sur ce qu’il éprouve. C’est le premier mouvement pour qu’il s’entraîne à être présent à ce qu’il vit, à se recentrer sur ce qu’il ressent.

2 – Faire l’arbre pour se réaligner et se poser

Pour cet exercice de méditation pour les enfants, la question posée est la suivante :
Imagine que tu es un arbre.
Il se tient debout, les yeux fermés, et ressent que ses pieds, posés bien parallèlement au sol, s’enfoncent très loin, comme des racines. Elles s’ancrent très profondément dans la terre, et il se sent ainsi solidement attaché. Puis, tout doucement, il relève les bras au dessus de la tête et s’étire très fort, très loin, comme si ses bras étaient les branches de cet arbre qui essaye d’attraper le soleil.
Alors, demandez-lui de ressentir tout ce qu’il se passe dans son corps, du bout de ses doigts tout là haut dans le ciel, jusqu’au bout de ses pieds tout au fond dans la terre.
Cet exercice permet à l’enfant de se réaligner, de se redresser, d’avoir l’impression d’occuper tout l’espace et ainsi de se sentir plus fort, plus majestueux. Bien ancré dans le sol, il fait une pause et en ressort plus confiant.

3 – La petite fourmi pour ressentir et se détendre

C’est exercice est l’adaptation du « balayage corporel » (body scan, en anglais) qui se pratique aussi en méditation avec les adultes. Contrairement à l’idée reçue, ce n’est pas du tout un exercice de détente ou de relaxation, mais un entrainement au déchiffrage de nos sensations. Il entraîne à devenir un expert de son corps, comme le pianiste fait ses gammes au piano pour habituer ses doigts à filer sur le clavier.

Dites à votre enfant de s’allonger confortablement, et racontez-lui l’histoire de la petite fourmi.
Il faut y mettre le ton juste, et n’oublier aucun détail. Mais aussi, bien insister sur les adjectifs qualificatifs liés aux cinq sens.
C’est donc l’histoire d’une petite fourmi qui commence à grimper sur le gros orteil du pied, le gros doigt de pied, oups, ça chatouille un petit peu. Mais la petite fourmi continue, et pouf, elle tombe au milieu des doigts de pieds. Oulala, c’est bizarre, c’est un peu humide et chaud par ici. Alors elle remonte sur l’autre doigt de pied et ainsi de suite (il faut détailler)…
Et puis elle se retrouve sur le dessus du pied et là, elle est soulagée, c’est quand même plus facile d’avancer. Elle arrive ensuite sur la jambe, au niveau de la cheville, et là c’est la forêt pour cette toute petite fourmi, il a des petites herbes aussi grandes qu’elle par-ci par-là. Et puis soudain, une grosse montagne, c’est le genoux… et ainsi de suite. Avec le nombril dans lequel elle tombe. Les battements du cœur qui bougent et font beaucoup de bruit. La bouche qui est humide. Le nez, qui souffle comme un gros ventilateur, puis l’aspire comme un gros aspirateur. Et ainsi de suite jusqu’aux cheveux, dans lesquels elle se perd dans cette jungle peuplée de grandes lianes… Et hop elle tombe parterre !
À la fin de l’histoire, la majorité des enfants sont tellement happés par leur imagination qu’ils cherchent la petite fourmi partout. Et surtout, ils se sentent complètement détendus. Parce que durant l’histoire, et alors qu’ils se concentraient sur toutes les sensations de leurs corps, imaginant cette petite fourmi leur grimpant dessus, ils ont sécrété des endorphines, les hormones du bien-être.



Vous le voyez, la méditation n’a rien de compliqué ni de sorcier et s’adapte avec délice aux enfants. Un peu d’imagination et beaucoup d’attention, permettent de développer le rapport au corps et d’apaiser l’esprit.
Faites en l’expérience, les enfants en redemandent…

Source : psychologies.com




Petite réflexion de la fin, pour le plaisir:





mardi 28 juin 2016

Aujourd’hui, je décide d’écouter mes besoins et de prendre soin de moi

 

Aujourd’hui, je choisis de prendre soin de moi, je choisis d’être fort et d’assumer tout haut mes aspirations, de dresser des murs devant ce qui me rend vulnérable et devant les personnes qui m’éloignent de mon essence.
Je suis moi-même, je suis le jardin qui pousse en moi et que je dois cultiver chaque jour.
Quand est la dernière fois où vous avez pensé à vous avant les autres ? Nous le savons,ce n’est pas facile et nous avons l’impression d’être égoïste.
Comment écouter nos propres besoins si nous avons une famille, des amis, un travail, des responsabilités ? Que vous le croyiez ou non, c’est nécessaire. Personne n’est égoïste de «cultiver ce jardin» que nous avons tous en nous.
Aujourd’hui, j’ai compris que je dois prendre soin de moi, qu’il est vital d’écouter cette voix qui me dit que je mérite du temps pour moi, que je dois résoudre mes tristesses, soigner mes blessures, atteindre mes rêves.
Je dois le faire pour me sentir bien avec moi-même ainsi qu’avec le monde.
Il est étonnant de voir comment jour après jour, nous arrêtons de nous regarder. Et malgré cela, nous apparaissons comme des égoïstes auprès des autres.
La vie est parfois très complexe si nous n’apprenons pas à établir des priorités, et si nous ne décidons pas ce qui mérite du temps et ce qui n’en mérite pas. C’est quelque chose que les personnes de notre entourage doivent comprendre.
Vous avez besoin de temps pour vous, et vous devez prendre soin de votre jardin intérieur, dans lequel on trouve un refuge, de la force et de la sécurité.
Lorsque vous aurez atteint ce bonheur intérieur, vous serez capable de donner le meilleur de vous-même à ceux que vous aimez.
Je suis le jardin qui pousse en moi
Vous êtes un jardin coloré qui parfois, s’éteint et se fane. Vous êtes fort car aujourd’hui, vous avez oublié vos essences, vos piliers car vos racines se nourrissent d’un présent de hâtes, de peurs, d’anxiétés et de compagnies qui vous empêchent d’être vous-même.
Si vous choisissez de prendre soin de vous, si vous décidez d’accepter votre intérieur, c’est le moment de vous libérer de ces couches externes qui vous empêchent de grandir, de respirer et de briller avec joie.
Mais comment faire ? Cela semble facile à dire, mais prendre soin de soi-même ne revient à se soigner comme s’il s’agissait de prévenir un rhume ou un mal de ventre.
Nous parlons de ce vide existentiel qui nous empêche d’être heureux, et qui nous empêche d’être nous-même.
Prenez note de la manière dont vous pouvez cultiver «votre jardin» intérieur pour retrouver l’équilibre.


1. Moments de calme, de solitude et de silence avec soi-même

Pour prendre soin de soi, il faut tout d’abord s’écouter et personne de mieux que vous ne peut savoir ce qui vous manque, ce qui vous fait du mal et ce qui vous éloigne de votre essence.
  • Trouvez des moments de calme pendant la journée pour être tranquille, pour écouter votre voix intérieure et simplement, pour éteindre la rumeur des inquiétudes.
  • La pression devra redescendre petit à petit. Et pour cela, le mieux est de trouver un décor calme et qui vous détende.
  • Régulez votre respiration et petit à petit, laissez-vous porter par ce sentier qui vous mène jusqu’à votre cœur, même si c’est en zigzaguant.
  • Demandez-vous ce qui se passe, de quoi vous avez besoin, ce que vous voulez, et ce qui vous manque.


2. Apprenez à penser librement et à libérez-vous de ce qui vous éloigne de vous

Votre jardin intérieur souhaite grandir mais il y a des aspects de votre vie qui l’en empêche. Tout d’abord, il faut savoir s’il y a des aspects de vous qui vous encercle, vous emmure ou vous «grillage».
  • Évitez de vous préoccuper des choses qui n’ont pas d’importance.
  • Arrêtez d’accorder de la valeur aux personnes qui nuisent à votre vie. Ne faites pas cas des critiques car elles ne vous définissent pas, ne donnez pas de forces à qui vous fait du mal ou vous serez sa victime : libérez-vous.
  • Vous êtes la personne qui mène votre vie alors prenez le gouvernail de votre quotidien. Apprenez à lutter pour ce que vous voulez et concentrez vos efforts dans cette direction : vers un bonheur simple, pur et sans artifice, où se trouvent les personnes que vous aimez véritablement.
Vivez avec force, folie et liberté. Marchez en sentant vos essences et libérez-vous des chaînes des personnes qui vous piègent dans les abîmes égoïstes et les vides émotionnels.

3. Enrichissez votre vie en recherchant ce qui vous définit, ce qui vous fait sentir vivant-e

La vie est un apprentissage. C’est expérimenter et se délecter de la connaissance partagée de l’humanité et de la nature.
Trouvez votre passion et faites-en votre chemin de vie, laissez-la vous illuminer de l’intérieur et vous porter vers vos rêves, pour que vous vous sentiez utile et audacieux.
N’hésitez pas à construire de nouvelles relations sociales, les humains représentent une grande source de connaissance.
Cultivez votre jardin intérieur en apprenant de nouvelles choses chaque jour, en vous enrichissant pour grandir, pour être plus libre dans votre esprit et dans vos affects.
Peu de choses sont aussi merveilleuses que voir le monde avec la curiosité d’un enfant, et de profiter de la vie avec la passion d’un adulte qui se sent libre, qui s’écoute car il sait que son bonheur intérieur, c’est la force qui lui permet d’apporter du bien-être aux personnes qui l’entourent.

Source Aujourd’hui, je décide d’écouter mes besoins et de prendre soin de moi: http://nospensees.fr/


lundi 27 juin 2016

Le Mantra yoga

Le Mantra yoga est une pratique courante du yoga, tout comme :
  • le kundalini yoga,
  • le tantra yoga,
  • le yoga nidra,
  • le viniyoga

Mantra-Yoga : utiliser le son dans le yoga

L'origine du Mantra-yoga remonte aux textes anciens de l'Inde : les Vedas.


Le mantra : un son ou une phrase

Le « mantra » signifie en sanskrit : son, sentence. Le mantra peut-être :
  • un son répété à voix haute ou à voix basse (mais le plus souvent à voix haute en raison de l'aspect vibratoire du son),
  • une sentence ou une phrase que l'on répète autant de fois que l'on souhaite.
Dans certaines philosophies/religions comme l'hindouisme ou le bouddhisme, la répétition du mantra est très courante.


Le « OM »: le mantra le plus simple

Le plus connu des mantra et le plus simple à mémoriser est le « OM ». Les débutants du mantra-yoga commencent en général par ce son avant d'apprendre un mantra plus long.
Le OM représente un son primordial qui, selon certains écrits hindouistes anciens, serait à l'origine de la création du monde.
Il se prononce A-U-M en faisant une sorte de diphtongue : les mantras viennent souvent du sanskrit et toutes les lettres ne se prononcent pas comme celle de notre alphabet.
Mantra Yoga

Mantra : amener les vibrations dans le corps astral

Le but du Mantra est d'amener des vibrations dans le corps astral. Le corps astral est celui que l'on ne voit pas à l'oeil nu et qui est composé d'énergie.
Ces vibrations auront aussi pour but d'harmoniser les centres d'énergies à l'intérieur du corps : chakras et nadis.
Le Mantra joue un rôle également important dans le Kundalini-Yoga, puisqu'il agit sur l'éveil de la Kundalini et permet de faire circuler l'énergie vitale.


Pratiquer le Mantra Yoga : avec un professeur

Il faut le pratiquer impérativement avec un professeur de yoga:
  • le mantra doit être prononcé de façon adéquate pour avoir le meilleur effet possible sur l'exercice,
  • il faut donc l'avoir entendu chez un professeur de mantra-yoga avant de le pratiquer,
  • chaque mantra doit être entendu par un spécialiste avant d'être mis en pratique.
Le rôle du mantra, lors d'une pratique de Mantra-yoga (ou Japa yoga), est d'amener la concentration sur le son.
On peut aussi pratiquer une méditation sur un mantra.
À noter : le mantra est d'autant plus utile comme support qu'il stoppe net le flot incessant de nos pensées parasites.

Exemple de mantra-yoga sur le OM : exercice

Le travail sur le Om est l'une des premières étapes lorsqu'on débute.
On commence toujours par vider au maximum l'air qui reste dans les poumons en expirant, puis :
  • on inspire doucement en récitant le Ooooooo,
  • on expire doucement sur le son Mmmmmm,
  • et ainsi de suite.
Cet exercice est pratiqué en posture assise, idéalement la position du lotus
  • les débutants ont parfois du mal à s'asseoir dans cette position et ils pourront tout simplement le faire assis sur une chaise,
  • dans tous les cas, il est impératif d'avoir le dos droit pour pratiquer.


Mantra : bienfaits sur le stress, la joie, la concentration...

La pratique du Japa yoga ou Mantra yoga est très bénéfique si elle est régulière. Ses bienfaits :
  • améliore la concentration mentale,
  • procure un apaisement émotionnel,
  • réduit ou supprime le stress,
  • procure un sentiment de relaxation,
  • donne plus de vitalité au corps,
  • permet d'éprouver plus de joie dans la vie quotidienne, etc.


Celui ci est plus compliqué pour débuter, mais je l'aime beaucoup <3

dimanche 26 juin 2016

Eucalyptus Radiata (ou radié)

L'huile essentielle des problèmes ORL ! 

L'huile essentielle d'Eucalyptus Radiata est l'une des rares 
huiles essentielles à pouvoir être utilisée par tous (sauf les femmes enceintes de - de 3 mois qui ne peuvent pas utiliser les huiles essentielles). Majoritairement composée de 1,8-cinéole, molécule qui possède une activité expectorante et mucolytique puissante, elle est très efficace pour tous les problèmes ORL comme le rhume, la sinusite, l'angine, la bronchite ou tout simplement la  toux.
Rhume. 
Voie orale : 2 gouttes pures sous la langue, ou dans une tisane (préalablement mélangées dans une cuillère à café de miel ou un sucre), 4 fois par jour pendant 2 jours. 
Inhalation : 1 grande inspiration directement au-dessus du flacon ouvert, 4 à 6 fois par jour.

 Bronchite.
Voie cutanée : 1 goutte dans 4 gouttes d'huile végétale en massage sur le thorax, 3 fois par jour jusqu’à amélioration.
Inhalation : 1 grande inspiration directement au-dessus du flacon ouvert, 4 à 6 fois par jour.

 Sinusite.
Inhalation : après un lavage de nez à l’eau de mer, respirer 2 gouttes pures déposées sur un mouchoir, 5 fois par jour, jusqu’à amélioration.
1 ou 2 gouttes directement sur la peau sur les zones douloureuses, sur les ailettes du nez, le front, le haut des joues (pas juste sous les yeux)

 Otite. 
Voie cutanée : 1 goutte dans 4 gouttes d'huile végétale en massage autour de l’oreille touchée (et non dedans), 3 fois par jour, jusqu’à disparition de la douleur.

 Toux grasse.
Voie cutanée : 1 goutte dans 4 gouttes d'huile végétale, appliquer sur le thorax et le haut du dos 4 fois par jour pendant 5 jours.

Mal de gorge.
Voie cutanée: 1 goutte directement sur la peau au niveau de la zone douloureuse 4 fois par jour


samedi 25 juin 2016

Art-thérapie : les bienfaits de la création artistique

Selon une étude, menée par des chercheurs de l’université de Drexel, aux États-Unis, la création artistique pourrait réduire les symptômes de l’anxiété.

45 minutes suffisent à calmer le stress

Se poser un instant pour faire de la peinture, du coloriage, de la poterie ou tout autre atelier manuel créatif serait très efficace pour lutter contre le stress. C’est ce que révèle une étude américaine publiée dans le journal Art Therapy. Selon ces travaux, la création artistique permettrait, dans 75 % des cas observés par les chercheurs, de faire chuter les niveaux de cortisol, l'hormone du stress. Ces résultats ont pu être observés après 45 minutes d’exercice.
Les participants ont trouvé l’expérimentation relaxante et apaisante. Reste que 25 % des participants avaient toujours des niveaux élevés de cortisol. « Cela n’a pas été nécessairement une mauvaise chose », ont tenté de rassurer les auteurs de l’étude. « Une certaine quantité de cortisol est essentielle pour le bon fonctionnement de l’organisme. »




Une thérapie douce aux résultats surprenants

Cette forme de thérapie douce trouve de plus en plus d’adeptes chez les enfants atteints d’autisme, dans les prisons, après un deuil, pour les personnes souffrant de la maladie d'Alzheimer ou pour celles qui se trouvent en soins palliatifs. « Nous l'observons bien auprès des malades, notamment les enfants confrontés aux traitements lourds ou à l'hospitalisation : dessiner ou visualiser leur permet d'échapper un instant à leur réalité présente », explique l'art-thérapeute Laurence Bosi, dans les colonnes du Figaro. « Créer, c'est d'abord être dans un état différent. »
Vous avez besoin de vous détendre ou de calmer un enfant agité ? Prenez des marqueurs et du papier, de l'argile ou encore du matériel de collage et libérez votre créativité... Les résultats seront surprenants.





vendredi 24 juin 2016

Les quatre accords toltèques

Mon avis:
Pour l'avoir lu plusieurs fois (et à chaque lecture, j'apprend encore sur moi), un livre qui nous enrichit et nous fait voir la vie autrement, avec plus de détachement, je recommande, mais voici un article qui vient de http://www.psychologies.com/


Les 4 accords toltèques



Si vous avez réussi à passer à côté jusqu’ici, cela ne devrait pas durer. Les Quatre Accords toltèques (titre original, The Four Agreements), livre d’une centaine de pages publié en 1997 aux États-Unis, se sont déjà écoulés à plus de quatre millions d’exemplaires dans le monde. Outre-Atlantique

Succès immédiat : depuis, l’auteur de l’ouvrage, le chaman mexicain Miguel Ruiz, a pris soin de faire de ses « accords » une marque déposée… En France, c’est Maud Séjournant, une proche de Miguel Ruiz labellisée « enseignante certifiée », qui est à l’origine de sa publication. Traduit en 1999, l’ouvrage a vite trouvé ses aficionados. Il a inspiré le romancier Bernard Werber et nombre de thérapeutes français. « Quand j’ai découvert le livre, j’ai eu le sentiment que l’auteur y avait retranscrit les observations issues de ma propre expérience », confie Olivier Perrot, psychologue clinicien et président de l’Association française de la nouvelle hypnose (AFNH). Sur Internet, blogs et forums ont amplifié le succès de Miguel Ruiz. À ce jour, plus de cent mille exemplaires de son ouvrage ont été vendus dans l’Hexagone.
De quoi s’agit-il ?
 « Miguel Ruiz propose de passer avec soi quatre accords visant à briser nos croyances limitatives, précise Maud Séjournant. Celles que nous développons depuis l’enfance, qui distordent la réalité et nous maintiennent dans la souffrance. » À force de conditionnements culturels et éducatifs (sur ce qui est juste ou faux, bon ou mauvais, beau ou laid) et de projections personnelles (« Je dois être gentil », « Je dois réussir »…), nous avons intégré une image fausse de nous-même et du monde.
Ces idées ne sont pas nouvelles. « Elles reprennent les principes de la thérapie cognitive, qui démontrent à quel point le manque de distance ou la généralisation abusive sont des pièges», remarque le psychiatre François Thioly. Pourquoi alors cet engouement ? D’après Maud Séjournant, le talent de l’auteur est d’expliquer ces quatre accords avec des mots simples et des cas concrets. « Il n’est pas nécessaire d’être initié pour les mettre en pratique, poursuit Thierry Cros, coach et auteur de Maîtriser les projets avec l’extreme programming (Cépaduès, 2004). Miguel Ruiz n’ordonne rien. Il laisse entendre que s’il a pu s’approprier ces accords, tout le monde peut le faire. » 
Ajoutez à cela la formulation même des préceptes, « qui tiennent en quelques mots, faciles à retenir », selon Jacques Maire, directeur des éditions Jouvence, auxquelles on doit la version française de l’ouvrage, et vous détenez le secret de ce best-seller. 


"Que votre parole soit impeccable"


Parlez avec intégrité, ne dites que ce que vous pensez. N’utilisez pas la parole contre vous ni pour médire d’autrui. 
« Miguel Ruiz rappelle le pouvoir du verbe sur le psychisme, explique Olivier Perrot. Qui n’a pas gardé en mémoire une phrase blessante d’un parent ? Et ne la fait pas encore résonner une fois adulte ? » La parole est un outil qui peut détruire. Ou construire. Contrairement à ce que nous croyons souvent, les mots ont du poids : ils agissent sur la réalité. « Dites à un enfant qu’il est enrobé et il se sentira gros toute sa vie », assure Olivier Perrot.
Comment s’y prendre ? En cultivant la modération dans ses propos : ne pas en dire trop, ni trop vite. Et, d’après le chaman Miguel Ruiz, cela commence dans le discours que l’on se tient à soi-même : « La clé, c’est l’attention à notre discours intérieur », renchérit Thierry Cros, coach. Les critiques et les jugements que nous cultivons sur autrui, mais aussi les sempiternels « Je suis nul », « Je suis incapable » ou « Je ne suis pas beau » que nous entretenons à notre sujet sont des paroles négatives qui polluent notre mental. Or, elles ne sont que projections, images faussées en réponse à ce que nous croyons que l’autre ou le monde attend de nous. Conclusion : parlons peu, mais parlons vrai, en valorisant aussi nos atouts et ceux d’autrui.

"N’en faites jamais une affaire personnelle"

Ce que les autres disent et font n’est qu’une projection de leur propre réalité. Lorsque vous êtes immunisé contre cela, vous n’êtes plus victime de souffrances inutiles. 
Les paroles et les actes de l’autre ne nous concernent pas en propre. « Ils lui appartiennent, estime Olivier Perrot, parce qu’ils sont l’expression de ses propres croyances. » Vous êtes critiqué ? Ou encensé ? « C’est l’image que l’autre se fait de vous, analyse Thierry Cros. Ce n’est pas vous. »
De même, les événements qui surviennent ne sont pas toujours des réponses à notre comportement. Selon Miguel Ruiz, nous devons sortir de cet égocentrisme qui nous fait croire que tout ce qui arrive autour de nous est une conséquence de notre attitude. Le « moi je » nous maintient dans l’illusion. Donc dans la souffrance.
Comment s’y prendre ? « Il s’agit moins de rester stoïque que de prendre du recul », conseille Thierry Cros. Ramener à soi ce qui appartient à l’autre déclenche inévitablement de la peur, de la colère ou de la tristesse, et une réaction de défense. L’objectif : laisser à l’autre la responsabilité de sa parole ou de ses actes et ne pas s’en mêler. Cela suffit souvent à calmer le jeu.

"Ne faites aucune supposition"


Ayez le courage de poser des questions et d’exprimer vos vrais désirs. Communiquez clairement avec les autres pour éviter tristesse, malentendus et drames.
« C’est un travers banal, admet Olivier Perrot. Nous supposons, nous élaborons des hypothèses et nous finissons par y croire. » Un ami ne nous a pas dit bonjour ce matin, et nous imaginons qu’il nous en veut ! Selon Miguel Ruiz, c’est un « poison émotionnel ». Pour s’en libérer, il propose d’apprendre à mettre les choses à plat, par exemple en exprimant ses doutes. « Ce qui implique d’apprendre à écouter et d’être capable d’entendre », remarque Thierry Cros.
Comment s’y prendre ? Il s’agit de prendre conscience que nos suppositions sont des créations de notre pensée. Dès lors qu’une hypothèse devient une croyance (« Cet ami est fâché contre moi »), nous élaborons un comportement de pression (« Je ne l’aime plus non plus » ou « Je dois le convaincre de m’aimer à nouveau »), source d’angoisse et de stress.


"Faites toujours de votre mieux"


Votre “mieux” change d’instant en instant. Quelles que soient les circonstances, faites simplement de votre mieux et vous éviterez de vous juger.
« Cet accord découle des trois premiers, constate Olivier Perrot. Lorsque vous en faites trop, vous vous videz de votre énergie et vous finissez par agir contre vous. Mais si vous en faites moins, vous vous exposez à la frustration, à la culpabilité et au regret. » Le but est de trouver le juste équilibre.
Comment s’y prendre ? Ce qui est juste pour soi ne dépend en aucun cas d’une norme. Pour Miguel Ruiz, certains jours, faire ce qu’il y a de mieux pour soi, c’est rester au lit. Dans tous les cas, souligne Thierry Cros, « le pire piège est la course à la perfection ». L’un des moyens d’éviter ce travers est de remplacer nos « Je dois faire ceci » par des « Je peux faire ceci ». Comme l’affirme Olivier Perrot, « cela permet de s’approprier pleinement l’objectif à atteindre, sans se soucier du jugement et des attentes des autres ».


L’auteur : Miguel Ruiz

Né en 1952 dans une famille de guérisseurs au Mexique, Miguel Ruiz devient neurochirurgien, avant qu’une NDE (near death experience, « expérience de mort imminente ») dans les années 1970 ne transforme sa vie. Il décide alors de retrouver le savoir de ses ancêtres toltèques, devient chaman et se donne pour mission de transmettre cette sagesse au plus grand nombre. Après des années d’enseignement et d’écriture, il est victime d’une attaque cardiaque en 2002, et passe le relais à son fils, José Luis Ruiz. Les Quatre Accords toltèques restent son livre phare.